Je suis une irrécupérable étourdie, une grande bordélique, les enfants ne sont pas mieux, et je ne vous parle pas de M-Chéri, sans doute pire que les ados.

Je perds régulièrement mes clés, demande souvent à ce qu’on m’appelle afin de retrouver mon portable (jamais sur silencieux vous vous en doutez), et je ne m’attarderai pas sur les divers papiers que je pose n’importe où et retrouve des semaines plus tard … souvent trop tard.

Par contre, il y a un truc que je ne perds pas, mais que les enfants égarent régulièrement, ce sont les chaussettes et c’est un véritable mystère.

J’ai accusé la machine à laver le linge, déjà enfilé la panoplie de Mac Gyver pour démonter le filtre, mais je n’y ai trouvé que lacets, pièces et capuchons de stylos. J’ai aussi soupçonné les chats de faire glisser les chaussettes sous les canapés ou derrières les meubles mais le nettoyage de printemps annuel m’a donné tort.

Alors, où passent donc les chaussettes ? A ce jour, et depuis des années, le mystère reste entier.

Si j'omets les chaussettes de sport orphelines à qui il est simple de retrouver une âme sœur et qui finalement se remettent en couple, il reste : les mi-bas que je file et que je conserve toujours au cas où j’en filerai un autre identique, les chaussettes de rugby égarées dans un vestiaire et avec une probabilité de retour proche du néant, et toutes les autres, toutes celles que je n’arrive pas à la jeter dans l’espoir de retrouver sa jumelle !!!

J’ai donc conservé longtemps une corbeille de demi-paires jusqu’à ce que je cesse de me prendre la tête. La solution :  je reconstitue des paires mixtes (même pointure et même hauteur), que je dépose devant les chambres des enfants, Melle est spécialiste et point gênée  de se balader avec un pied rouge et un pied vert (sans doute un reste des années Kickers). Quant aux autres, définitivement veuves, elles servent à cirer les chaussures.

Billet publié en écho à un post d’Elise de Prada ... ouf, je ne suis pas la seule !!!

C'est pareil chez vous ?